La cigarette électronique
Mis à jour le 06/12/2021
Une majorité de fumeurs de tabac souhaite arrêter de fumer, et beaucoup rencontre des difficultés car ils sont très dépendants. Le 24 Février 2016, le Haut Conseil de la santé publique a déclaré que la e-cigarette électronique est « un outil d'aide au sevrage et de réduction du tabagisme ».
-
Ce que l'on sait sur l'e-cigarette
- L'e-cigarette et le tabagisme
Ce que l'on sait sur l'e-cigarette
Selon une étude britannique de l'agence Public Health England, publiée en août 2015, le vapotage est 95 % moins nocif que le tabac.
Même si l'on manque de recul sur la toxicité à long terme, on sait que la cigarette électronique contient 100 fois moins de substances cancérigènes que le tabac. A ce jour, les études de vigilance n'ont pas mis en évidence de risque significatif avec la cigarette électronique.
La fumée d'une cigarette est un mélange de 7000 produits, parmi lesquels de nombreuses substances cancérogènes (hydrocarbures polycycliques, formaldéhyde, benzène, arsenic etc…).
La fumée d'une cigarette de tabac contient :
- 10 mg de goudron (le principal cancérogène du tabac) contre 0 dans l'e-cigarette
- 1 mg de nitrosamines, contre 10 fois moins dans l'e-cigarette,
- le taux d'aldéhydes est presque toujours plus élevé que dans l'e-cigarette
- du monoxyde de carbone (CO), substance très toxique pour le cœur et les artères : chaque bouffée de tabac crée une micro-asphyxie et un spasme rétrécissant le calibre des artères.
L'e-cigarette fonctionne sans aucune combustion, et donc sans production de monoxyde de carbone.
Contrairement au tabac, l'e-cigarette n'entraîne aucune altération de l'oxygénation des tissus, n'accélère pas le rythme cardiaque, et n'augmente pas la pression artérielle.
Fumer altère durablement la muqueuse de l'arbre respiratoire, et le tabac est responsable de la majorité des cas d'insuffisance respiratoire en France.
L'e-cigarette entraîne beaucoup moins d'atteintes de la trachée, des bronches, et des alvéoles pulmonaires.
Le Professeur de santé publique à l'université de Genève, J.F Etter indique : "des enquêtes ont permis d'observer une diminution de la toux chez des ex-fumeurs souffrant de bronchite chronique, et convertis à l'e-cigarette".
L'analyse des fonctions respiratoires d'asthmatiques fumeurs montre une amélioration après le passage à l'e-cigarette.