Conférence de presse de rentrée de la CCMSA 2016
Mis à jour le 07/10/2021
Dossier de presse du 11 octobre 2016
Conférence de presse de rentrée de la CCMSA 2016
L'agriculture française subit un contexte extrêmement dégradé, lié à une conjonction de problèmes sanitaires (grippe aviaire, vache folle, fièvre catarrhale ovine, pollutions chimiques), d'événements climatiques exceptionnels (inondations, sécheresse, tempêtes) et de crises de marché (concurrence étrangère, augmentation des prix des matières premières agricoles, effondrement des cours et des prix), affectant la plupart des filières.
Les conséquences pour les agriculteurs, chefs d'exploitation, chefs d'entreprise agricole et salariés de l'agriculture, sont graves, parfois dramatiques.
Elles sont d'abord économiques et affectent l'entreprise dans son équilibre, dans sa viabilité à court et moyen termes, et avec des conséquences lourdes pour la pérennité des emplois salariés.
Pour les exploitants, 30 % des agriculteurs (soit 131 450 exploitants) au réel déclarent des revenus professionnels inférieurs à 4 248 euros pour l'année 2015, soit 354 euros de revenus mensuels. En 2014, ils étaient 18 % dans cette situation.
Pour les salariés, le nombre de contrats de travail en cours à la fin du 3e trimestre 2015 - indicateur de l'emploi permanent - est lui aussi en recul de 1,6 %. Le régime agricole n'avait pas connu un tel niveau de baisse depuis le 3e trimestre 2010.
Les conséquences de ces crises se font ensuite sentir dans les dimensions personnelle (santé, état psychologique), sociale (relation avec l'environnement) et familiale.
La dégradation de la situation de l'adhérent a, en contrepartie, un effet très prégnant sur la dimension économique de l'exploitation ou de l'entreprise. Cette dégradation se traduit par le découragement, le repli sur soi, le sentiment de dévalorisation ou la culpabilité, le tout susceptible de fortement et durablement entraver les possibilités de redressement économique de l'activité.
La MSA, en tant qu'accompagnateur social, n'a pas pour rôle de se substituer aux acteurs économiques, mais elle intervient pour soutenir les familles d'exploitants et de salariés agricoles en difficulté, en prenant des mesures appropriées d'ordre social ou financier.
Son action repose sur la mobilisation de ses personnels et sur le réseau des élus MSA (délégués, administrateurs). Ces derniers jouent un rôle essentiel d'alerte des services de la MSA, mais également de communication et d'information auprès des adhérents agricoles.
Sa position de régime de protection sociale organisé en guichet unique (cotisations, maladie, retraite, famille…) permet aux caisses de MSA de proposer une prise en charge sociale globale des exploitants agricoles et des salariés subissant le contrecoup des difficultés des filières en crise.
Cet accompagnement s'effectue de façon concertée et partenariale avec les acteurs locaux, dans le cadre des différents dispositifs mis en place sur les territoires. Cette mobilisation permettant de détecter des situations difficiles, s'avère d'autant plus nécessaire que les publics agricoles en grande difficulté se manifestent peu ou parfois tardivement.
Les conséquences pour les agriculteurs, chefs d'exploitation, chefs d'entreprise agricole et salariés de l'agriculture, sont graves, parfois dramatiques.
Elles sont d'abord économiques et affectent l'entreprise dans son équilibre, dans sa viabilité à court et moyen termes, et avec des conséquences lourdes pour la pérennité des emplois salariés.
Pour les exploitants, 30 % des agriculteurs (soit 131 450 exploitants) au réel déclarent des revenus professionnels inférieurs à 4 248 euros pour l'année 2015, soit 354 euros de revenus mensuels. En 2014, ils étaient 18 % dans cette situation.
Pour les salariés, le nombre de contrats de travail en cours à la fin du 3e trimestre 2015 - indicateur de l'emploi permanent - est lui aussi en recul de 1,6 %. Le régime agricole n'avait pas connu un tel niveau de baisse depuis le 3e trimestre 2010.
Les conséquences de ces crises se font ensuite sentir dans les dimensions personnelle (santé, état psychologique), sociale (relation avec l'environnement) et familiale.
La dégradation de la situation de l'adhérent a, en contrepartie, un effet très prégnant sur la dimension économique de l'exploitation ou de l'entreprise. Cette dégradation se traduit par le découragement, le repli sur soi, le sentiment de dévalorisation ou la culpabilité, le tout susceptible de fortement et durablement entraver les possibilités de redressement économique de l'activité.
La MSA, en tant qu'accompagnateur social, n'a pas pour rôle de se substituer aux acteurs économiques, mais elle intervient pour soutenir les familles d'exploitants et de salariés agricoles en difficulté, en prenant des mesures appropriées d'ordre social ou financier.
Son action repose sur la mobilisation de ses personnels et sur le réseau des élus MSA (délégués, administrateurs). Ces derniers jouent un rôle essentiel d'alerte des services de la MSA, mais également de communication et d'information auprès des adhérents agricoles.
Sa position de régime de protection sociale organisé en guichet unique (cotisations, maladie, retraite, famille…) permet aux caisses de MSA de proposer une prise en charge sociale globale des exploitants agricoles et des salariés subissant le contrecoup des difficultés des filières en crise.
Cet accompagnement s'effectue de façon concertée et partenariale avec les acteurs locaux, dans le cadre des différents dispositifs mis en place sur les territoires. Cette mobilisation permettant de détecter des situations difficiles, s'avère d'autant plus nécessaire que les publics agricoles en grande difficulté se manifestent peu ou parfois tardivement.
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Le dossier de presse
Géraldine Vieuille : 01 41 63 72 41
Caroline Tonini : 01 41 63 70 97
servicepresse.blf@ccmsa.msa.fr
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